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« Chéri, je fais un burn out ! »

catégorie: La vie en famille, Conseils de santé, RSS
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Les symptômes du burn out.

  1. L’épuisement émotionnel : insomnies, maux de tête, baisse des défenses immunitaires, tensions musculaires, palpitations, vertiges et troubles gastro-intestinaux. On peut se mettre à pleurer pour un rien ou faire des crises d’angoisse.
  2.  La distanciation : on rêve de partir loin de ses contraintes familiales, professionnelles ou sociales (sur une île déserte de préférence). Fuir à tout prix loin de toutes responsabilités car on n’a plus la force d’y faire face.
  3.  La dépréciation : on se met à douter de soi, de ses compétences, on se sent nul et on est sûr de ne pas y arriver. On est irritable et explose pour un tout ou un rien.

Qui est concerné par le burn out.

(D’après certaines statistiques 1 personne sur 2 en souffre et tout spécialement les femmes qui conjuguent activité professionnelle et maternité.)

La personne qui est dans le déni, qui ne sait reconnaître ses limites et ses besoins de ressourcement :

  1. La personne qui ne sait pas dire non, ni discerner les priorités ou poser ses limites (par ex. : lorsqu’en tant que maman on n’arrive pas à se faire respecter, ni obéir),
  2. La personne qui ne tient pas compte de ses besoins de ressourcement et ne s’autorise pas à prendre du temps pour elle.

Je fais quoi avant qu’il ne soit trop tard :

J’apprends à dire non et me rends compte que les gens autour de moi ne m’aiment pas moins, bien au contraire !

Je choisis des petits objectifs à atteindre et réduis considérablement ma liste de choses à faire ou les transforme en activités à faire qui me font du bien (par ex : lire un chapitre de mon livre, aller me promener en forêt avec les enfants,…).

Je m’oblige à m’en tenir à l’essentiel et prends le temps de revisiter mon emploi du temps, mes engagements (est-ce important que la chambre de mes enfants soit rangée tous les soirs, si oui pour qui et pourquoi ? Qu’est-ce que cela change qu’elle ne le soit pas ?)

Je m’offre des plages rien qu’à moi parce que pour pouvoir aimer mon mari et mes rejetons le mieux possible au monde il faut que je commence par m’aimer moi-même. M’aimer ne veut pas dire forcément être égoïste, narcissique,…ça l’est du moment où je ne m’occupe que de moi-même et ne vois plus les personnes autour de moi…

Je prends soins de mon sommeil, ma nutrition (il existe des vitamines ou compléments pour pallier à la fatigue automnale). Si les symptômes persistent j’en parle à mon médecin, il se peut qu’une carence en fer soit à l’origine de ma fatigue…

Dès que j’en ai l’occasion je sors prendre l’air et le soleil avec ma clique, la lessive peut attendre mais le soleil finit toujours par aller se coucher ou se cacher….

Je me concentre sur l’instant présent et les petits plaisirs du quotidien (mon café du matin, un câlin avec mes enfants, un temps à deux avec ma moitié, une bonne douche, un jogging, le lever du soleil,…) et j’oublie le futur (tout ce qu’il reste à faire) ou le passé (« si j’avais », « j’aurais dû »,…). Notre rythme de vie nous vole le plaisir simplement d’être.

Je refuse de culpabiliser car la culpabilité nous paralyse et nous empêche d’avancer !

S’il est trop tard et que je manifeste les symptômes ci-dessus, je peux toujours:

En parler à mon amie, mon mari…pour être sûr que je ne suis pas dans le déni ! C’est super important de commencer par admettre ses limites et demander de l’aide.

Limiter temporairement mes activités sociales et me retirer dans ma « grotte », je me fais remplacer aussi souvent que possible dans certaines tâches (faire les trajets à la « Lanterne Magique »,…), je délègue tant que je peux (c’est pour cela que les voisins, les grands-parents, les parrains, marraines,…, existent). Je maintiens uniquement les activités qui me ressourcent.

M’offrir un break sans mari, sans enfants (eh non, je ne suis pas indispensable !) dans un endroit calme et ressourçant afin de remplir mon réservoir affectif et prendre de nouvelles résolutions. Parfois le fait de sortir du contexte est nécessaire pour que certaines choses deviennent une évidence.

Si cela ne suffit pas je n’hésite pas à me faire aider par une thérapie cognitive ou comportementaliste, par un psychologue ou encore par un coach.

2 règles d’or :

J’ai toujours le choix !
Je n’oublie pas que même quand j’ai l’impression de ne pas ou plus avoir le choix, je peux toujours choisir. Cela s’appelle être proactif ! Oui je peux changer le cours des choses et arrêter de subir, c’est passer de spectateur à acteur de ma propre vie!

Je ne me compare pas !Elle travaille à 100%, a 4 enfants, est présidente des Paysannes Vaudoises, comment fait-elle? Si elle y arrive pourquoi pas moi ? Primo : on ne sera jamais à la place de l’autre et on n’aura jamais toutes les données…Deuxio : j’apprends à m’occuper de ma petite famille, de mon petit mari, de ma petite maison le mieux possible au monde et ça c’est déjà énorme !!!

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