«Sans fessée comment faire?»

catégorie: Développement enfant
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Voici une petite brochure illustrée, téléchargeable gratuitement, diffusée par “la maison de l’enfant” et rédigée par Catherine Dumonteil-Kremer (pédiatre).

On y trouve quelques principes de base, permettant d’apporter des réponses, et poser des limites  bienveillantes et respectueuses de l’enfant. A la fin de cette brochure, un texte d’Alice Miller vient nous rappeler qu’il n’existe pas de “bonne” fessée et encore moins de “fessé éducative”:  à lire, et à diffuser autour de vous.

Je tiens à préciser qu’il n’est nullement question ici de jugement ou de culpabilisation. L’idée est d’offrir au plus grand nombre des outils permettant de cheminer vers une éducation toujours plus bienveillante et respectueuse de l’enfant et de sortir de cette logique de Violence Educative Ordinaire. Logique basée sur des rapport de pouvoir et de domination dans laquelle les violences physiques (fessées, gifles, tirer les oreilles/cheveux, pincer, agripper avec force…), les violences psychologiques/morales (mots vexants, humiliants, dégradants, cris, injures…) , la peur et la menace sont utilisées à des fins “éducatives”, pour “le bien de l’enfant”…, alors, qu’aujourd’hui, on ne peut plus ignorer les effets absolument délétères de ces violences sur le développent de l’enfant: "avec les punitions corporelles et psychologiques, ce qui est recherché en provoquant une douleur, une peur et un stress, c’est avant tout de sidérer l’enfant pour qu’il obéisse immédiatement, et de créer ensuite une aversion par un conditionnement pour qu’il ne recommence pas à avoir le même comportement. Sidération et conditionnement sont des mécanismes neuro-biologiques traumatiques. Les enfants, du fait de leur immaturité neurologique, ont un cerveau très sensible à la douleur et au stress, bien plus que les adultes, et sont beaucoup plus exposés à des atteintes neurologiques et à des conséquences psychotraumatiques lors de violences  même “minimes”. Et contrairement à des idées reçues, le fait qu’ils soient trop petits pour s’en souvenir ne signifie pas qu’il n’en seront pas traumatisés, c’est même l’inverse." (Muriel Salmona, Psychiatre).

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