La coupe Menstruelle

Comment je l’ai découverte?

Des voyageuses canadiennes rencontrées au Laos m’ont dit que c’était un peu idiot de trimbaler des tonnes de tampons dans mon sac à dos alors que la « cup » tient dans la main et est super pratique. Je n’avais jamais entendu parler de cet objet avant ! De retour en France, j’ai du attendre un salon bio pour en trouver une et depuis 8 ans, je ne m’en sépare plus. On peut aussi les trouver sur Internet et maintenant dans certaines pharmacies.

Qu’est ce que c’est ?

Un petit récipient en silicone souple d’environ 5 cm de hauteur qu’on introduit dans le vagin pendant les règles pour recueillir le sang.

Le premier essai

Bon, d’abord, il faut plier la coupe et réussir à la maintenir pliée avec une seule main. Ça demande un peu de dextérité mais quelle fierté d’y arriver. Ensuite, l’essai ne fut pas très fructueux : il y a eu des fuites. Et le clou de la première tentative : impossible de retirer la coupe menstruelle ! Elle était bloquée comme une ventouse et je commençais un peu à paniquer. Après quelques recherches sur Internet et une révision rassurante de l’anatomie féminine, je décide de me détendre et de tenter de nouveaux quelques heures après, avec succès (ouf) !

C’est un coup à prendre, Il faut trouver le bon positionnent pour ne plus sentir la coupe et qu’il y ait le petit effet ventouse qui assure l’étanchéité du dispositif et trouver le bon geste pour la retirer.

C’est un bon moyen de mieux se connaître : par exemple, avant d’utiliser la coupe menstruelle, je n’avais aucune idée des quantités de sang effectivement perdues pendant cette période et j’ai découvert que c’était bien moins que ce que j’imaginais.

En plus, fini les stocks de tampons dans le sac à mains !

 

En pratique

Mode d’emploi
Se laver les mains, la vider, la rincer, la remettre et se re-laver les mains.

Entre chaque période de règles : la tremper 10 minutes dans une casserole d’eau en ébullition.

Les plus

• Economique : environ 20 € pour… au moins 8 ans ;-) contre 50€ par an avec les protections jetables soit déjà 380 € d’économie et ce n’est pas fini.
• Ecologique : imaginez l’empilement de tous les tampons (ou serviettes) utilisés pendant 8 ans, avec la coupe, c’est zéro déchet.
• Pratique : je m’en occupe beaucoup moins souvent que les tampons ou les serviettes et une fois la bonne position trouvée, je n’ai plus jamais eu de fuites. C’est efficace même à la piscine et pour faire du vélo. Sans compter qu’il n’est plus nécessaire de vérifier chaque mois l’état des stocks avant de dévaliser le rayon protections périodiques du supermarché et que je peux même rester dormir à l’improviste hors de chez moi sans avoir besoin de dégoter des protections pour le lendemain… la liberté.
• Esthétique : invisible même toute nue ! (si, si, je vous promets). En plus il existe différentes couleurs.

Les moins

• Demande un petit temps d’apprentissage
• Nécessite d’ « oser » mettre les doigts dans le vagin

Astuces

• Être la plus détendue possible, surtout pour les premières fois.
• Avoir une bouteille d’eau dans son sac pour la rincer dans les toilettes publiques. Sinon, l’essuyer avec du papier toilette.
• La rincer sous la douche (le sang n’est pas « sale » et s’évacue sans problème dans les canalisations).
• La coupe peut être mise en place le matin si on prévoit d’avoir ses règles dans la journée.

En résumé
Un petit objet économique qui libère ! C’est le Graal des voyageuses et des sportives. Au final, la cup sort gagnante de sa “battle” contre le tampon :

Texte rédigé par Gaëlle B.
Source de l'article avec autorisation: kaizen-magazine.com