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Parents en formation, un casse-tête ?

catégorie: Conseils familiaux
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Peu d'articles, peu d'organisations s'intéressent à ces personnes assez courageuses pour  mener de front parentalité et formation. Que se passe-t-il si on tape « parents en formation » sur un moteur de recherche? On arrive directement sur les sites de formation des parents... Ce n'est pas pareil.

C'est un peu plus évident quand on s'intéresse aux parents étudiants. Les universités y ont pensé, en particulier celle de Genève (brochure -> http://www.cuae.ch/IMG/pdf/brochure_definitive_parents-etudiants.pdf ) et Lausanne (info-parents -> http://www.unil.ch/webdav/site/egalite/shared/info-parents.pdf ). Il existe des crèches dans la plupart des universités suisses et même les Hautes Ecoles du canton de Fribourg s'y sont mises avec la mise sur pied de la crèche Pérollino.

On peut être en formation quand, après plusieurs années dans une branche, on change de voie professionnelle. Mais on peut aussi se retrouver confronté à une grossesse et une naissance alors que l'on n'a pas encore le diplôme nécessaire à assurer son entretien. Dans ce cas-là, il semble important de se souvenir qu' une mauvaise formation ou l'absence totale de diplôme est une cause de pauvreté. En Suisse, selon une étude de Caritas, c'est le risque de pauvreté numéro un : « Risque de pauvreté n°1 : une mauvaise formation ! », Jeannine Silja Volken et Carlo Knöpfel, Editions Caritas, Lucerne, 2004 - http://web.caritas.ch/page2.php?pid=4220&fv_100_contentfeature_id=699&fv_100_feature_id=86  -). Peu importe comment on devient parent en formation, cela ne change rien aux difficultés à affronter...

Quelles sont les difficultés rencontrées par les parents étudiants?

Enceinte, en principe, ça ne pose pas trop de problèmes. Le risque principal, c'est les nausées et la fatigue qui peuvent altérer les capacités à suivre les cours. Vers la fin de la grossesse, il va falloir penser à réduire un peu les heures pour se reposer : en général, les directions d'écoles sont ouvertes à des aménagements. Il suffit de prendre contact avec la direction de l'école et de trouver une solution adaptée, de même pour la longueur du « congé-maternité ». Les apprenties ont droit au même congé-maternité payé que les salariées, tandis que les étudiantes devront trouver une solution de pause non rémunérée au cas par cas.

Après la naissance, mieux vaut ne pas attendre de trop nombreuses années avant de reprendre la formation. C'est plus facile quand on n'a pas quitté la matière trop longtemps. Ceci dit, de nombreuses mamans font une pause de 6 à 12 mois sans que cela ne pose de préjudices à la poursuite de leur formation.

Les problèmes les plus souvent rencontrés sont organisationnels et financiers.

Quelques pistes :

N’hésitez pas à prendre contact avec les offices d’orientation (http://www.orientation.ch/dyn/8503.aspx ). Le conseiller en orientation connaît tous les métiers et toutes les filières de formation. Il peut aider à prendre en compte le statut familial pour trouver lune solution adaptée. En Suisse, ces consultations sont gratuites à tout âge.

Il existe plusieurs formes de formations : les cours du soir, les formations d’adultes, les formations en cours d’emploi qui ont l'avantage de favoriser un revenu régulier ou les formations à temps partiels. Toutes ces possibilités n’existent cependant pas dans toutes les filières. C’est pourquoi il vaut mieux se renseigner.

Faites attention à certaines offres de cours par correspondance ou aux écoles privées, certaines sont chères et même pas reconnues ! Prenez le temps de vous renseigner avant de mettre la main au porte-monnaie.

Pour la garde des enfants, il vaut aussi la peine d’étudier le meilleur prix, que ce soit la crèche, la maman de jour ou la fille au pair qui soit meilleur marché. Chaque région a des échelles de prix différentes. Il est aussi conseillé de prendre en compte le degré de fiabilité du moyen de garde.

Financièrement, on peut étudier les possibilités suivantes :

  • obtenir une bourse d'études. Selon les cantons, certaines bourses financent ou non une reconversion professionnelle. Il existe aussi des prêts sans intérêts (http://www.ch.ch/private/00060/00066/index.html?lang=fr ).
  • obtenir des subsides de caisse maladie. Si on reprend une formation et que pour cette raison le revenu familial baisse, il se peut que vous y ayez droit alors que ce n'était pas le cas auparavant (http://www.ahv-iv.info/andere/00150/00151/index.html?lang=fr  ).
  • avoir recours à des aides de fondations privées. Pour cela, le recours à un-e assistant-e social-e peut être utile; il/elle connaît certaines fondations qui ne répondent qu'en passant par leur biais. Il y en a dans les services sociaux des universités, les services sociaux communaux peuvent en principe aussi faire ce travail mais ils n'acceptent pas tous. L'association JeunesParents peut aussi vous conseiller (www.jeunesparents.ch ).
  • travailler pendant les vacances scolaires ou les week-ends. Attention toutefois au risque d'épuisement et de burn out.
  • étudier la possibilité d'être soutenu financièrement ou par des services par les parents. Ces derniers sont dans l’obligation légale de financer la première formation (délai raisonnable : avant 30 ans). Attention, beaucoup de personnes croient qu’ils peuvent arrêter de soutenir leurs enfants après l’âge de 25 ans, c’est faux (voir art. 302 du Code Civil Suisse -> http://www.admin.ch/ch/f/rs/c210.html ).
  • contacter la caisse de compensation du canton de domicile pour savoir s'il existe un droit à des allocations de naissance, familiale ou de maternité en fonction de la situation personnelle (http://www.ahv-iv.info/andere/00150/00151/index.html?lang=fr).

 

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